Prurit chronique : rôle des endocrinopathies - 30/09/24
Riassunto |
Objectif |
Le prurit chronique, une sensation désagréable qui persiste plus de six semaines, peut se manifester avec ou sans lésions cutanées apparentes et résulte de diverses causes. Notre objectif est d’identifier les endocrinopathies associées à cette condition et d’évaluer leur fréquence.
Patients et méthodes |
Nous avons conduit une étude rétrospective, examinant l’ensemble des dossiers des patients ayant été traités pour prurit chronique en 2023.
Résultats |
Nous avons inclus 110 patients atteints de prurit chronique, avec une prédominance féminine (65,5 %) et un âge moyen de 52,74 ans±20,13 ans. La durée moyenne d’évolution du prurit a été évaluée à 330 jours±[45–4380]. Nous avons noté que 64 % des patients présentaient des endocrinopathies, réparties comme suit : diabète de type 2 chez 35,5 % des cas, dyslipidémie chez 26,4 % et dysthyroïdie chez 23,6 %. Nous avons observé une association significative entre le prurit et le diabète chez les patients âgés (p=0,000), ainsi qu’une fréquence plus élevée du prurit chez les patients âgés atteints de dyslipidémie (p=0,001).
Discussion |
Notre étude révèle une fréquence élevée du prurit chez les sujets âgés atteints de diabète et de dyslipidémie, une constatation confirmée par Roh et al. [1 ]. La fréquence de prurit chez les personnes âgées peut être attribuée à l’altération de la barrière cutanée, à l’immunosénescence, et surtout à la présence de pathologies systémiques telles que le diabète et la dysthyroïdie.
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Vol 85 - N° 5
P. 518 - Ottobre 2024 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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